Tomul 2 (46), 2012

 
ADRIAN-SILVAN IONESCU
Szathmári la bicentenar

Abstract
Carol Pop de Szathmári was born in Cluj (Klausenburg, or Kolozsvár), Transylvania, on January 11, 1812. He was of noble descent and one can still find his ancestors’ coat-of-arms preserved at the Reformed Church in Cluj. He read law at the Reformed College in his hometown, Cluj. His talent for painting shone out from an early age; this artistic calling proved stronger and he was soon to give up his law career and devote himself to painting.
Being a passionate traveller, Szathmári journeyed through Europe and often crossed the Carpathian Mountains to visit Wallachia and its capital Bucharest, where he eventually settled in 1843. A leading artist in a country with few, if any, gifted local painters, Szathmári was flooded with commissions in the 1840s and 1850s. An accomplished landscape and portrait painter, at ease with both watercolours and oil paints, Szathmári obtained commissions from the wealthy Wallachian boyars. A dashing young man elegantly dressed, fluent in Romanian, German, French and Italian, the painter became valued company in the high-society circles of Bucharest.
Szathmári kept up constant, good relations with the successive ruling princes of Wallachia for whom he painted portraits and various other compositions. One of his first patrons was Gheorghe Bibescu, Ruling Prince of Wallachia and his charming wife, Maritzica. They were both portrayed many times by Szathmári. When Bibescu’s brother, Barbu Ştirbei, followed on the throne in 1849, he commissioned the artist to make three large paintings of his coronation; but somehow the painter never got around to completing them. Years later, the artist was summoned by the officials of the Ministry of Public Education to either produce the commissioned paintings or return the money he had received in advance.
By 1848, Szathmári began to experiment with photography. His first success was a calotype with an armless gesso Cupid. The inscription is in the photographer’s own handwriting and reads: Die aller erste Photographie die ich gemacht habe im Jahre 1848 November. He soon turned to the more accurate and rewarding medium of the wet collodion process and opened a photographic studio. The outbreak of the Russian-Ottoman War in late June 1853 saw the Romanian principalities occupied by the Russian army.
Szathmári’s photographic studio was often visited by generals and other high ranking officers, all posing for eternity. Later, these acquaintances would be instrumental in his activities as a war historian with a camera always at hand. In April 1854, he filled a van with his cameras and glass plates and went to the border of the Danube to document the fighting between the Russian and Turkish armies. The result of Szathmári’s bravery and hard work was a photographic album. His album, containing some two hundred images, became famous due to its presentation at the 1855 Paris World Exhibition and Szathmári was awarded the Second Class Medal for his work. From that time on, photography, painting and lithography were always closely connected in Szathmári’s career. He frequently used photography for lithographic prints.
In 1864 he became member of the Société Française de Photographie in Paris and in 1870 of the one in Vienna.In 1863, Szathmári took the official portraits of the Ruling Prince Alexandru Ioan I and of his wife, Princess Helene that were later lithographed in Paris by Lemercier. The same year he received the title of Ruling Prince’s Court Painter and Photographer which he kept for the rest of his life. After Alexandru Ioan’s abdication, in 1866, the new ruling prince, Carol I of Hohenzollern-Sigmaringen, kept Szathmári in his service and appreciated his skill. In 1877, the official painter followed his patron on the battlefield during the Russian-Romanian-Ottoman War which was waged south of the Danube.
Besides martial compositions and albums, Szathmári has long been attracted by folk types and produced a large series of pictures with peasants, gypsies, postillions, merchants and artisans. He toured the fairs and the crowded streets of the town in search of picturesque types. The artist's last major work was the chromolithographic album of the symbolic carts which paraded the Capital city on 10-11 May 1881, King Carol's coronation pageant. Szathmári died in Bucharest 3 June 1887. His legacy is one of enduring interest.
Keywords: miniature, Romanian folk types, Crimean War, wet collodion photography, Ruling Prince’s court painter and photographer, chromolithography

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CRISTIAN-ROBERT VELESCU
Brâncuşi şi sinteza artelor – utopie sau realitate?

Résumé
Selon Constantin Brâncuşi, «l’architecture, c’est de la sculpture». Prenant cet aveu à la lettre, Friedrich Teja Bach croit découvrir dans l’oeuvre de l’artiste une «qualité architecturale», qu’il est prêt à reconnaître dans les structures formelles des sculptures, dans leur plasticité même. Notre démarche, par contre, cherche à démontrer que dès le début de sa carrière marquée d’originalité – c’est-à-dire du moment de son «tournant stylistique», survenu durant l’intervalle 1907-1909 –, Brancuşi agissait de manière concrète en sculpteur et en architecte à la fois. Affirmant que «l’architecture, c’est de la sculpture» il pensait, peut-être, que l’architecture retrouve son essence originaire uniquement si elle se confond à la sculpture et vice versa. Selon nous, cette nouvelle conception sur les deux «arts majeurs» se laisse reconnaître en partant du moment du «tournant», vu que les oeuvres de cette période sont porteuses d’indéniables empreintes architecturales. La double cariatide en parle par son titre même, ainsi que Le Baiser de Craiova, ce dernier ayant figuré lors d’une exposition bucarestoise de 1910 sous un titre qui – aujourd’hui encore – pourrait nous sembler étrange : Fragment d’un chapiteau. Quant à la Sagesse de la terre, un dessin des archives Brancuşi nous la présente en tant que cariatide. En rapportant les thèmes de ces sculptures au Banquet de Platon, certainement, l’artiste se préparait à édifier un «Temple de l’amour», projet qu’il partageait dès 1915 avec Amedeo Modigliani. À en croire le sculpteur Mac Constantinescu, hôte des ateliers de l’Impasse Ronsin en 1924, Brancuşi écoutait sagement les dialogues de Platon, qu’on lui lisait dans l’ambiance de son atelier. En dépit de ces détails concernant la source livresque des sculptures mentionnées, «l’identité» du temple ne nous sera dévoilée qu’en 1933, lors de l’exposition personnelle Brancuşi, ouverte à la Brummer Gallery de New York. Parcourant les titres du catalogue, on peut lire: Colonne du baiser – partie d’un projet du Temple de l’amour. Attelant l’architecture et la sculpture à la même charrue, Brancuşi parvenait à une authentique «synthèse des arts», dont il partageait les principes avec ses amis avant-gardistes, roumains et occidentaux. Tristan Tzara, Victor Brauner, Marcel Janco, Marcel Duchamp, Francis Picabia, Man Ray étaient parmi eux. De différents témoignages attestent que Brancuşi était prêt à concevoir ses projets architecturaux en tant que fruit d’un certain collectivisme créateur. Voici donc un second «paramètre», le rapprochant de ses amis avant-gardistes, ainsi que de l’ambiance «phalanstérienne» de l’Abbaye de Créteil. Brancuşi avait fréquenté l’«Abbaye» en 1908, lors de la 2e exposition du groupe, quand il y avait exposée une sculpture. Sachant que Filippo Tommaso Marinetti était lui aussi hôte du «phalanstère», y rejoignant quelques principes concernant le processus créatif qui guideront très prochainement l’activité des futuristes, on pourrait admettre que Créteil préparait, en quelque sorte, l’esprit avant-gardiste européen. Un témoignage de 1938 nous renseigne que Brancuşi était à la recherche d’un nouvel ordre en architecture, reposant précisément sur son Baiser, oeuvre statuaire et chapiteau à la fois. Étant donné que ces recherches synthétiques s’avérèrent «de longue haleine» et tenant compte du syntagme de la fin du témoignage de 1938 – «je cherche encore» –, on est confronté à la dimension utopique du projet de Brancuşi: la parfaite fusion de l’architecture et de la sculpture.
Keywords: Brâncuşi, Platon, architecture, direct carving, arts synthesis, creative collectivism, avant-garde, Abbaye de Créteil

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CORINA POPA
Autorul picturii murale din Biserica Adormirii Maicii Domnului, Râmnicu Sărat (1691–1697)

Résumé
L’ensemble mural de l’église de l’ancien monastère brancovan de Râmnicu Sărat a été attribué á Pârvu Mutu, dans sa qualité de peintre des Cantacuzène, même si l’état de conservation ne permettait pas l’analyse du style et de l’iconographie de la peinture.
La récente restauration a beaucoup altéré l’aspect originaire de la peinture par des repeintures grossières, mais elle permet quand-même la reconstitution du discours iconographique.
Le programme iconographique, la distribution des scènes dans l’espace de l’autel et du naos et leur rédaction présentent des analogies évidentes avec le décor mural du catholicon de Hurezi (la Trinité, dans l’autel, Dimanche de Tous les Saints et l’Anastasis – Résurrection – le cycle des Miracles, dans les absides latérales, le cycle de la Passion et la Crucifixion dans la travée ouest du naos). Le modèle de Hurezi est également suivi dans la rédaction du tableau votif.
La variante iconographique de l’Hymne Acathiste aussi bien que la disposition en registres concentriques des scènes de la calotte du narthex et l’illustration de la Vie de St. Démètre et du Jugement Dernier dans l’exonarthex  évoquent les solutions du maître cantacuzène de Sinaia et de Filipeştii de Pădure. Le monastère est la fondation commune du prince Constantin Brancovan et de  son oncle le connétable Michel Cantacuzène, revenu d’un pèlerinage aux lieux saints, parmi lesquels, le  monastère Sainte Catherine de Sinaï. La construction de Râmnic a été dès le début consacrée au Mont Sinaï. Ce qui expliquerait la représentation de Ste Catherine dans l’embrasure de la fenêtre de l’abside sud dans une variante iconographique spécifique aux icônes crétoises du XVIIe   siècle. Les inscriptions en grec, ainsi que le fait qu’entre 1696 et 1697, le peintre Constantinos, coordonateur des peintres de Hurezi, avait fini les travaux à Hurezi et n’avait pas commencé la décoration de la chapelle royale de Târgovişte, plaident en faveur de l’attribution de l’ensemble de Râmnicu Sărat au peintre grec ou, éventuellement, à la coopération entre les deux maîtres.
Keywords: Brancovan mural painting, All Saints Sunday, Cretan icons, Sainte Catherine, Hurezi

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CORINA TEACĂ
Intimismul în grafica lui Ion Georgescu

Abstract
The article puts into light the intimist substance of Ion Georgescu’s painting. Georgescu is best known for his academic sculpture, the painting remaining in the shadow of his major works.
Keywords: intimism, 19th century, Ion Georgescu, painting, orientalism

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GABRIEL BADEA-PĂUN
Antonio de La Gandara (1861-1917), un portraitiste mondain oublié, un parcours, un réseau, une mode

Résumé
Cet article tente de présenter l’ensemble de la carrière et de l’œuvre de maturité d’Antonio de La Gandara (Paris, 1861 – Paris, 1917), en commentant ses envois les plus remarqués dans les Salons de la Société Nationale des Beaux-Arts entre 1895 et 1914.
Après une formation dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme à l’École des Beaux-Arts, et un bref passage par le Cabaret du Chat Noir, une première exposition personnelle à grand succès mondain en 1893 chez Durand-Ruel, lui amène des commandes prestigieuses de portraits de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie européenne. L’article permet de définir la place de son œuvre dans le domaine du portrait et son insertion dans le milieu des portraitistes dits « mondains » de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siecle. Cette étude est complétée par un passage sur ses relations avec le milieu littéraire de son temps et des écrivains tels que: Marcel Proust, Edmond de Goncourt, Henri de Régnier ou Jean Lorrain.
Keywords: Antonio de La Gandara, Salons, Goncourt, Proust, Henri de Régnier, Society portraitist

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NOTE ŞI DOCUMENTE

CONSTANTIN I. CIOBANU
Eroare şi adevăr în cercetarea iconografiei Părhăuţilor

Résumé
La note «Erreur et vérité dans l’étude du programme iconographique de l’église de la Toussaint de Părhăuţi» a comme but de faire connaître au lecteur quelques nouvelles données au sujet des peintures et des écritures de la fondation du logothète Gavriil Totrouchan du village de Părhăuţi. Il s’agit des textes écrits sur les phylactères des saints peints dans les intrados des petites arches de la voûte du naos, des sujets du registre supérieur du mur de l’abside de l’autel (où sont représentés les 5 Dimanches d’après la Résurrection du Christ et la Guérison de l’homme à la main sèche) et des scènes du cycle hagiographique de la vie et des miracles de Saint-Nicolas (peint sur la voûte de l’exonarthex de l’église). La datation de 1522 du tableau votif et, par extension, de toute la peinture du naos de l’église est étroitement liée à l’hypothèse – lancée par Bogdana Irimia – du second mariage du fondateur de l’église avec Anastassia, une des filles de Luca Arbure. Après une étude détaillée des documents de l’époque, l’auteur de la présente note a tiré la conclusion que la peinture du naos est des années 30e du XVIe siècle, que le logothète Totrouchan ne s’est jamais remarié et que Năstasca est sa fille de son mariage avec Anna (dont la pierre tombale de 1521 se trouve dans le narthex de l’église) et non pas de son hypothétique mariage avec Anastassia.
Keywords: iconography, Romanian painting, Moldavia, Părhăuţi, Totruşan, Luca Arbure, Solca

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IOANA IANCOVESCU
Două „noi” picturi de la Tismana

Résumé
Lors des travaux de restauration des peintures murales du XVIIIe siècle de la nef de l’église du monastère de Tismana, on a découvert derrière l’iconostase en bois (de 1755-1756) deux scènes appartenant à la couche originelle de peinture, que l’inscription votive date de 1564. Il s’agit d’un fragment de la composition des cavaliers apportant la sentence de Pilate (du côté sud) – unique dans la peinture de Valachie, mais fréquente en Macédoine, Grèce de Nord-Ouest et Moldavie depuis le XVe siècle – et de la scène figurant les apôtres Pierre et Jean au tombeau désert (côté nord). L’emplacement de ces deux scènes, au niveau des icônes des apôtres de la Déisis de l’actuel iconostase, démontre que l’ancien iconostase ne possédait qu’une seule rangée d’icônes au-dessus de celles royales – précieuse information pour le XVIe siècle valaque.Keywords: Wallachia, Tismana monastery, mural painting, 16th century, Bringing of Pilate’s Sentence, Peter and John at the Empty Tomb of Christ

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RUXANDA BELDIMAN
Despre un portret al domniţei Aglae Ghyka de Ernst Wilhelm Rietschel. Portrete de personalități feminine din Ţările Române în costume naţionale la mijloc de secol XIX

Abstract
The article aims to present several 19th century lady portraits of the high aristocracy (wives and daughters, relatives of ruling princes) in national dress, adapted for court, with their specific characters. This in the local context of pre and post unification of Moldavia and Wallachia (1859) and Romania’s independence (1878).
Keywords: portraits, feminine national dress, 19th century, Romanian Principalities

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IOANA VLASIU
Noguchi/Brâncuşi. Date noi din corespondenţa dintre Isamu Noguchi şi Barbu Brezianu

Abstract
The letters addressed by the American-Japanese sculptor Isamu Noguchi to the Romanian art historian Barbu Brezianu, preparing and following the visit Noguchi payed in 1981 in Romania, in order to see Constantin Brâncuşi’s ensemble in Targu-Jiu, are discussed in the larger frame of Brancusian pedagogy, whose originality lies in highlighting the ethical responsibility of artistic activity.
Keywords: Constantin Brâncuşi, Isamu Noguchi, Barbu Brezianu, artistic pedagogy

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OLIVIA NIŢIŞ
Istoriografia brâncuşiană americană după 1900: contribuţia Annei C. Chave

Résumé
Cette étude vise la présentation de la monographie Constantin Brancusi Shifting the Bases of Art d’ Anna Chave, publiée en 1993, dans le contexte des contributions américaines à l’historiographie brancusienne d’après 1990 et celui de l’actualisation des perspectives d’interprétation de l’oeuvre du grand sculpteur.
Keywords: Brâncuşi, monography, American historiography, feminism, sexuality

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ARHIVA

IOANA IANCOVESCU
Picturile de la bolniţa Mânăstirii Cozia

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CRONICA ŞI VIAŢA ŞTIINŢIFICĂ

Sesiunea naţională de comunicări ştiinţifice Theodor Aman şi epoca sa, Institutul de Istoria Artei „G. Oprescu”, Bucureşti, 6-7 octombrie 2011 (autor: Ruxanda Beldiman), p. 215

Bizantium and Renaissances. Dialogue of Cultures, Heritage of Antiquity – Tradition and Modernity, conferinţă organizată de Institutul de studii interdisciplinare Artes Liberales, din cadrul Universităţii din Varşovia, 19–21 octombrie 2011 (autor: Marina Sabados), p. 217

Conferința internațională ORACLE XXIX, Haverford College, Pennsylvania, 3-8 noiembrie 2011 (autor: Adrian-Silvan Ionescu), p. 219

Expozițiile bicentenarului Szathmari (autor: Adrian-Silvan Ionescu), p. 221

Conferința Internațională Szathmari, pionier al fotografiei și contemporanii săi, Bucureşti, 14-16 mai 2012 (autor: Adrian-Silvan Ionescu), p. 224 

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RECENZII 

ELENA POPESCU, Mişu Popp. Reprezentant al academismului românesc. Pictura religioasă şi pictura laică. Recenzie de Virginia Barbu, p. 227

MINOLA IUTIŞ, Portretul de şevalet în pictura românească din prima jumătate a secolului al XIX-lea în patrimoniul Muzeului de Artă Iaşi. Recenzie de Ruxanda Beldiman, p. 228

ŞTEFANIA CIUBOTARU, Viața cotidiană la Curtea Regală a României (1914-1947). Recenzie de Adrian-Silvan Ionescu, p. 229

DOINA LEMNY, Lizica Codréano, une danseuse roumaine dans l’avant-garde parisienne. Recenzie de Virginia Barbu, p. 232

DOINA LEMNY, Brancusi & Gaudier-Brzeska. Points de convergence. Recenzie de Ioana Vlasiu, p. 235

VICTORIA ROCACIUC, Artele plastice din Republica Moldova în contextul socio-cultural al anilor 1940-2000. Recenzie de Constantin I. Ciobanu, p. 235  

Catalogul Tradiţie, avangardă, modernism, autori: Cora Fodor, Ioan Şulea. Recenzie de Ioana Vlasiu, p. 238 

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REVISTA REVISTELOR

Revista monumentelor istorice, 1-2/2010 (autor: Ioana Iancovescu), p. 239

De libris. Buletin bibliografic 2007-2012 (autori: A.S. Ionescu şi Virginia Barbu), p. 240  

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IN MEMORIAM

O personalitate surprinzătoare: Sorin Ullea (3 mai 1925 – 11 martie 2012). 

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