Tomul 12 (56), 2022

 
CONSTANTIN I. CIOBANU
Mărturii referitoare la Neagoe Basarab în manuscrisele de epocă

Témoignages sur Neagoe Basarab dans les manuscrits de son temps
Résumé 
L'article est un bref aperçu des manuscrits du XVIe siècle portant sur la variété des actes fondateurs de Neagoe Basarab. La Vie de Niphon II, le patriarche de Constantinople et les Enseignements de Neagoe Basarab à son fils Théodose sont deux ouvrages du premier quart du XVIe siècle, d'une portée, d'un esprit et d'un contenu exceptionnels, avec lesquels – littéralement – commence la littérature originale des pays roumains. Le texte de l'hagiographie de Niphon a été conservé dans les versions roumaine et grecque. La langue dans laquelle l'original a été écrit continue de faire l'objet de débats scientifiques. Cependant, la plupart des spécialistes pensent que le texte original de la vie du patriarche a été écrit en grec byzantin, puis traduit en grec populaire et plus tard en roumain.
De l'original slave des Enseignements de Neagoe Basarab à son fils Théodose, 111 pages seulement ont été conservées sur un total d'environ 390 que cet écrit devait avoir dans sa version complète. Quant aux Enseignements, l'article aborde les questions de la découverte de l'original slave du texte, de la structure «en mosaïque» de l'oeuvre, de l'histoire de la recherche et de la langue dans laquelle l'original a été composé. On doit dire que l'attribution, la langue et la chronologie des Enseignements ont été remises en question plus d'une fois. C'est ainsi qu'est apparue la proverbiale «question homérique de la littérature roumaine». Il s'agit de la soi-disant «question d'authenticité», c'est-à-dire la question de la paternité attribuée au souverain roumain pour l'oeuvre qui porte son nom. Bien que la majorité des chercheurs roumains et étrangers (N. Bălcescu, A. Odobescu, B. P. Hasdeu, A. D. Xenopol, P. Lavrov, P. Sârcu, A. Iațimirski, St. Romanski, I. Bogdan, N. Iorga, E. Turdeanu, S. Pușcariu, G. Călinescu, Șt. Ciobanu, V. Grecu, G. Mihăilă, D. Zamfirescu et al.) n'aient aucune réserve d’attribuer les Enseignements à Neagoe Basarab, il y a quelques chercheurs (D. Russo et P. P. Panaitescu) qui ont soutenu la thèse de l'inauthenticité de cet écrit. Le paragraphe «L'histoire d'un faux» traite sur le manuscrit grec no. 100 de la Bibliothèque Vallicelliana de Rome. Cet écrit contient «un ensemble de textes d'enseignement attribués à Basile III, le grand prince de Russie (1479–1523), qui, vers sa mort, revêtit la robe monastique sous le nom de Varlaam, consacrant le mentionné écrit à son fils Ivan IV le Terrible (1530–1584)». Cesare de Michelis semble être le premier à identifier dans ce corpus de textes le contenu des Enseignements de Neagoe Basarab à son fils Théodose.
Le musée Şchei de Brașov conserve un précieux manuscrit écrit à la cour de Neagoe Basarab, en 1517, et donné à l'église Saint-Nicolas de Şchei. Du point de vue du contenu, le manuscrit comprend le texte du service des Ménées de novembre et se compose de 223 pages, écrites – à la sollicitation de Neagoe Basarab – dans la langue slave de version serbe avec quelques inclusions d'éléments lexicaux roumains.
Les liens du voïvode avec les monastères de Krušedol et de Treskavec ont été reflétés dans une série de notes trouvées sur les pages de manuscrits qui, à différentes périodes historiques, sont entrés dans le patrimoine du monastère de Krušedol et font actuellement partie de la collection du Musée de l'Église Orthodoxe Serbe. Ainsi, à partir d'une note sur les pages des Homélies de Carême de saint Jean Chrysostome – calligraphiées au début du XVe siècle en Serbie et apportées en Valachie par le métropolite Maxim Brancović –, on apprend qu'elles ont été données en 1519 par Neagoe Basarab au monastère d'Argeș.
Le pomelnik (diptyque) du monastère de Krušedol, daté de 1591 comprend les noms de plusieurs donateurs roumains – Étienne III le Grand, Pierre IV Rareș et sa femme Hélène, Mihnea II Turcitul (i.e le Turc ou l'Islamisé), Petru VI Șchiopul (fr.: le Boiteux), Hélène Cantacuzino – parmi lesquelles figurent les noms des souverains de Valachie Radu le Grand et Neagoe Basarab.
Le monastère de Treskavec – situé non loin de Prilep, dans le sud-ouest de l'actuelle Macédoine du Nord – conserve également la mémoire des fondateurs et des donateurs des pays roumains qui ont soutenu cet établissement monastique. Ainsi, dans le pomelnik (diptyque) du monastère, datant des XVI–XVIIe siècles, sont mentionnés les dons reçus de Neagoe Basarab, du grand hetman Dimitrie et de sa femme (ou fille ?) Anthimia, du chancelier Gavriil Trotouchan et d'autres dignitaires roumains.
Dans le pomelnik du monastère de Kosinitsa (ms. gr. 309 de la Bibliothèque de l'Académie bulgare des sciences, Sofia), le nom de Neagoe Basarab apparaît avec les noms des membres de sa famille. Deux boyards roumains sont également mentionnés dans le même pomelnik, l'un de Valachie (le grand logothète Kharvat) et l'autre de Moldavie (le noble Khrana).
Les Ménées de fêtes – qui sont conservées dans les archives scientifiques de l'Académie bulgare des sciences (manuscrit slave n° 31, Macédoine, 253 feuilles aux dimensions de 29 x 21,5 cm) – comprend également le texte d'un soi-disant livre de modèles épistolaires (gr. pittakia) utilisé au monastère de Kosinitsa. La majeure partie du manuscrit est écrite en langue slave de version ancienne serbe et datée de 1472. Le texte avec les formules épistolaires est plus récent, daté dans la seconde moitié du XVIIe siècle, et placé dans le manuscrit après le service du saint grand martyr Demetrius de Thessalonique, couvrant les pages 238r – 244r.
Nombre de témoignages concernant Neagoe Basarab se trouvent à la Sainte Montagne (Le Mont Athos). Ainsi, le manuscrit du XVIe siècle de la bibliothèque du monastère de Dionysiu (avec le numéro 221) contient la version grecque des Enseignements de Neagoe Basarab à son fils Théodose et l'autographe de Manuil de Corinthe. Le nom de Neagoe Basarab apparaît également dans les chroniques d'époque conservées au monastère de Dionysiu. Ainsi, dans le manuscrit no. 263 (comprenant l'Exposition chronologique anonyme (gr. Ekthesis chronikī) concernant les événements de l'Europe du Sud-Est entre les années 1331–1543) sont présentées en détail les relations de Neagoe Basarab avec le patriarcat de Constantinople.
Au monastère de Protaton, le nom du souverain de Valachie est présent à la fois dans le pomelnik manuscrit, avec le numéro d'inventaire 113, et sur le diptyque en bois, avec les noms des donateurs.
Après le mont Athos, les monastères des Météores représentent le deuxième plus important complexe de monastères orthodoxes en Grèce. Les dirigeants moldaves et valaques ont apporté un soutien permanent et de nombreux cadeaux aux colonies monastiques de cette région rocheuse de Thessalie. Ainsi, le nom de Neagoe Basarab apparaît également sur les pages manuscrites reliées dans un recueil du XVIIe siècle, trouvé dans la collection de livres du monastère de la Transfiguration (manuscrit n° 42).
La bibliothèque de l'Académie Roumaine possède une riche collection d'écrits en langue slave appartenant à la période chronologique dans laquelle vivait le voïvode Neagoe Basarab. L'article propose de brèves descriptions de quatre manuscrits de cette bibliothèque – un Apôtre de 1519, une Syntagme de Vlastarès du début du XVIe siècle et deux Ménées, respectivement, de 1519 et de 1521 – qui se distinguent soit par leur contenu, symptomatique pour l'époque, soit par les notes marginales des copistes-calligraphes.
Dans le premier quart du XVIe siècle, le livre manuscrit de luxe, orné de frontispices ou de miniatures, n'est pas aussi répandu en Valachie qu'en Moldavie. Les deux manuscrits richement décorés, appartenant à l'ère de Neagoe Basarab, sont un Évangéliaire (pour les fêtes et les jours de la semaine tout au long de l'année) et un Quatre-Évangile. Le premier d'entre eux représente un cadeau du voïvode lui-même, qui s'est retrouvé au monastère de Sucevitsa par un concours de circonstances imprécis. Le second, qui a conservé– non pas sur les pages du codex, mais sur sa ferronnerie – les noms du sénéchal Marcea et de son épouse Marga – soeur de Neagoe Basarab – a été découvert par Alexandru Odobescu, en 1860, dans la riche bibliothèque du monastère de Bistrița (comté de Vâlcea).
Keywords: Bistrița Monastery (Vâlcea), Brașov, Gospel, Iviron, Krušedol, manuscript, Maxim Brancović, Mount Athos, Neagoe Basarab, Niphon II, pittakia, seneschal Marcea, Sucevitsa Monastery, “The Teachings of Neagoe Basarab to his Son Theodosie”, Treskavec, Vlastares, Wallachia.

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MARIANA VIDA
Artele plastice la București în perioada neutralității (iulie 1914 – august 1916)  

Abstract
In the history of Romanian Art, the period of the Great War (1914–1918) was usually analysed as a whole. This research is focused only on the Neutrality Time in Romania, meaning July 1914 – August 1916. As a result we find a surprisingly rich artistic life, a great number of collective exhibitions or one man shows. In this period grows the synchronization of the Romanian painting, sculpture, drawing and engraving with the early European 20th century stylistic movements as Naturalism, Historicism, Symbolism, Expressionism or Cubism.
Keywords: The Artistic Youth, The Art Association, The Association of Independent Artists, Symbolism, Naturalism, Historicism, Expressionism, Cubism.

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ADRIAN-SILVAN IONESCU
Mișcarea artistică în Bucureștii ocupaţi, 1916–1918. Între dramă și vodevil 

Die künstlerische Bewegung in der besetzten Stadt Bukarest, 1916–1918. Zwischen Drama und Vaudeville
Zusammenfassung
Während der Besatzung Bukarests von den Mittelmächten, die militärische Verwaltung wollte ihre guten Intentionen und ihren väterlichen Schutz gegenüber der zivilen Bevölkerung und der eigenen Truppen zeigen, die schon müde und demoralisiert waren von den vergangenen Kriegsjahren. Infolgedessen, nebst einer Erschöpfung ohne Schonung und Limit der materiellen Ressourcen der Stadt, die Besatzer bemühten sich ein lächelndes Gesicht und ein wohlwollendes Benehmen gegenüber den Bewohnern auf kulturelle Ebene zu zeigen: Kinos und Theatersäle wurden geöffnet, die neuesten Filme aus Deutschland und Skandinavien wurden ausgestrahlt, Museen wurden wieder geöffnet und Kunstausstellungen organisiert, und Oper oder Operette Ensembles mit erstklassigen Interpreten unternahmen erfolgreiche Tourneen. 
Aus Deutschland wurden kulturelle Persönlichkeiten gebracht, die etliche Sektoren der lokalen Kreativität leiten und im Auge behalten sollen. Ein Experte für Kunst und Museen Herr Heinz Braune, Direktor der Neuen Pinakothek in München, wurde beauftragt mit dem Überprüfen des lokalen Museumpatrimonium. Im Juni 1917 hat er im Athenäum eine Ausstellung deutscher Kunst organisiert. 
Erich Pommer, ein 27 Jahre alter Unteroffizier, ausgezeichnet mit der Ehrenmedaille Das Eiserne Kreutz (der zukünftige Produzent von einigen der wichtigsten Expressionist-Filme, einer davon „Das Cabinet des Dr. Caligari“, 1919) wurde beauftragt mit der Erarbeitung von wöchentlichen Nachrichtenprogrammen, Dokumentarfilme und Filme über patriotische Erziehung, und wurde später befördert als Leiter der Abteilung für Zensur der Militärischen Verwaltung in Rumänien. Am 1. Juli 1917 gründete er den Verband Balkan Orient Film, der erfolgreich funktionierte bis die Zeit des Zurückziehens der Deutschen aus dem Land. 
Eine andere markante Figur der deutschen Kultur, Leo Frobenius, der große Anthropologe und Forscher von afrikanischen Zivilisationen, kam um die Kontingente farbiger Gefangenen aus der französischen Armee zu organisieren, die für landwirtschaftliche Arbeit gebracht wurden. Er hat auch archäologische Ausgrabungen auf prähistorischen Stätten ausgeführt. 
Zusätzlich zu den Veröffentlichungen, die von deutschen Journalisten in Uniform koordiniert waren, Săptămâna Ilustrată (Die Illustrierte Woche) und Rumänien in Wort und Bild, welche fast immer Rubriken mit Kommentaren über das kulturell-künstlerische Leben der Hauptstadt beinhalteten, erschien gegen Ende September 1917 eine rumänische Zeitschrift über Kultur, Scena (Die Szene), unter der Leitung von A. de Herz, gut illustriert und mit Karikaturen. Diese kündigte Veranstaltungen an, Kino-Programme, fügte Interviews mit Schauspielern, ausländischen Dirigenten und Komponisten ein und bot einen Überblick des bewegten/stürmischen kulturelles Leben Bukarests. In diesen Zeitraum florierten Revue Shows – einer der Autoren war de Herz selber, und eine neue Unterhaltungsform genannt Sketch wurde eingeführt, die Theater und Kino zusammenführte. Der Karikaturist Philips, ein Mitarbeiter bei der de Herz Zeitschrift, sammelte Teil seiner Zeichnungen in einem kleinen Album genannt Caricatura sub ocupație (Karikatur in der Besatzungszeit), erschienen im Herbst 1918.
Diese und viele andere gaben die Illusion eines normalen und fröhlichen Lebens in eine Stadt zerquetscht unter dem schweren Stiefel des teutonischen Besatzers. 
Keywords: World War I, George Demetrescu Mirea, Jean Al. Steriadi, Mișu Teișanu, A. de Herz, Heinz Braune, Carl Schuchhardt, Leo Frobenius, Erich Pommer, Raymund Netzhammer.

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VIRGINIA BARBU, CORINA TEACĂ
„O lume minerală”: pictura lui Gheorghe Petrașcu în istoriografia de artă a vremii sale

Abstract
The study is based on the paper presented in the frame of “Gheorghe Petrașcu 150” Conference organized by the Arts, Architecture and Audio-Visual branch of the Romanian Academy, in June 2022, occasioned by the celebration of artist’s 150 years from birth. We analyse the writings on his work, from the beginnings of his lifetime sustained career, until his death in 1949, with a focus on the distinct reception of the matter’s consistency of the paintings seen as a vocation for a tellurian, mineral word, which is the hallmark of his originality. The texts are brought into discussion to reflect the evolution of his painting, of his rising recognition, aesthetical ideas circulating in the epoch, and the development of Romanian art historiography until postwar times. 
Keywords: material, poetics of mineral, pictorial synthesis, art criticism.

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NOTE ȘI DOCUMENTE

ADRIAN-SILVAN IONESCU
Pallady printre românii americani 

Abstract
The Museum of St Mary’s Orthodox Church of Cleveland, Ohio shelters a wealth of paintings by Theodor Pallady, virtually unknown to the art lovers of Romania. The 48 works of art in question are mainly oil on cardboard paintings with nudes which understandably were housed but not displayed in the Parish Museum. The provenance of the paintings is the Franklin M. Gunther collection, an American diplomat posted in Bucharest who fell in love with and frequented the Romanian artistic milieu. 
I had the privilege to see this Pallady collection in 1991 when I first visited Cleveland and St Mary’s Orthodox Church. A few years before the collection was on the verge of being sold at auction because the parishioners needed to raise funds for some adjoining buildings. The expert commissioned to evaluate Pallady’s paintings grossly underestimated them and suggested low reserves, his rationale being that Pallady’s name was not to be found in any US auction catalogues and, therefore, unknown to the American art market. The estimated total amount didn’t match the required funds for the real estate investment, therefore by a strike of luck the collection was no longer scattered at the auction and lived to see another day. In the first decade of the 21st century, the Gunther collection of Pallady’s works was exhibited outside the Parish Museum at the Beck Center for the Arts in Lakewood, Ohio.
Keywords: St Mary’s Orthodox Church in Cleveland, Ohio, Theodor Pallady, oil on cardboard paintings, nudes.

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MIHAI-SORIN RĂDULESCU
Despre genealogia lui Remus Niculescu 

Résumé
L’historien de l’art Remus Niculescu (1927–2005) a organisé le Cabinet d’Estampes de la Bibliothèque de l’Académie Roumaine et quelques années plus tard il est devenu chercheur et ensuite directeur de l’Institut d’Histoire de l’Art «G. Oprescu». Fils d’un officier supérieur de l’armée royale roumaine, Remus Niculescu avait une grand-mère anglaise, du côté paternel: Eugenie Blanche Walton mariée Niculescu. De même, l’historien de l’art était l’arrière-petit-fils de l’homme de lettres moldave Gheorghe Missail (+ 1906). 
Remus Niculescu descendait aussi d’un boyard notable de l’ancien district d’Olt, Constantin le «șetrar» de Stoicănești. Celui-ci avec son épouse Anghelina – soeur de Hristodor Caracostea, le grand-père de l’historien littéraire Dumitru Caracostea – ont fondé l’ancienne église de ce village. Leur descendants du côté feminine, la famille Fântâneanu de Slatina, apparentée de manière proche à Remus Niculescu, a été l’une des familles notables de cette ville. Le prénom de l’historien de l’art provenait de celui de son oncle, l’architecte Remus Iliescu. Dans son arbre généalogique du côté maternel on trouve des personnalités scientifiques et culturelles tels l’helléniste Constantin Litzica, le biologue Radu Codreanu, le médecin Petre Harnagea et d’autres. L’une des épouses de l’historien de l’art, née Ioana Gărdescu, a également été mariée au metteur en scène Liviu Ciulei. 
Keywords: Fântâneanu family, Caracostea family, the boyard Constantin ot Stoicănești, Gheorghe Missail, architect Remus Iliescu.

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RAMONA CARAMELEA
Alexandru-Tzigara Samurcaș, Conferinţe radiofonice despre arta românească (I) 

Abstract
The rich personal archive of Alexandru Tzigara-Samurcaș, hosted by the Library of the Romanian Academy, contains several radio manuscripts belonging to the art historian. Drafted in the 1930s to be presented on the Universitatea Radio programme, the lectures address various topics from modern art to peasant art. At the time, Alexandru Tzigara-Samurcaș was as a key figure in the field of folk art: director of the National Art Museum, supporter of some initiatives and social actions through which he tried to “revitalize” the field and change its social status, organizer of exhibitions and author of numerous works and articles on peasant art. Our approach aims to make public and introduce into the scientific circuit these radio conferences, starting with the ones on folk culture. Along with the written works, the radio lectures are part of the theoretical approach through which the art historian constructs the image of peasant art and encapsulates his narratives about peasants and their culture. 
Keywords: Alexandru Tzigara-Samurcaș, peasant art, national identity, radio conferences.

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CRONICA ȘI VIAȚA ȘTIINȚIFICĂ

Pallady 150, Muzeul Național de Artă al României, Muzeul Colecţiilor de Artă, Muzeul Theodor Pallady, Muzeul K.H. Zambaccian, București, 1 dec. 2021 – 3 apr./15 mai 2022 (Corina Teacă, Virginia Barbu), p. 191

Expoziţie retrospectivă Tudor Zbârnea, Călătorie spre centrul fiinţei. Ecourile arhetipului, București, Muzeul Național de Artă al României, 19 iunie – 4 sept. 2022 (Corina Teacă), p. 195

Expoziția Allemagne / Années 1920 / Nouvelle Objectivité / August Sander, Paris, Centre Pompidou, 11 mai – 5 sept. 2022 (Eduard Andrei), p. 197

Expoziţia La lum es color / La luz es color / Light is color, Muzeul Naţional de Artă din Catalunya, 20 mai – 11 sept. 2022 (Corina Teacă), p. 209

Congresul Naţional al Istoricilor Români, Universitatea „1 Decembrie 1918” din Alba Iulia, 8–10 septembrie 2022 (Elisabeta Negrău), p. 210

Expoziţia Din opera grafică a lui Pallady, Muzeul Colecţiilor de Artă, București, 1 dec. 2021 – 15 mai 2022 (Adrian-Silvan Ionescu), p. 211

Conferința Gheorghe Petrașcu – 150, Amfiteatrul „Ion Heliade Rădulescu” al Bibliotecii Academiei Române, 6 iunie 2022, şi expoziţia Gheorghe Petraşcu. 150 de ani de la naştere, 6–24 iunie 2022, Sala „Theodor Pallady”, Biblioteca Academiei Române (Ioana Apostol), p. 216

Ediția a XVIII-a a Sesiunii anuale de comunicări științifice „Date noi în cercetarea artei medievale și premoderne din România”, București, Muzeul Naţional de Artă al României, 28–29 aprilie 2022

Expoziţia Obiecte liturgice și poveștile lor în colecţia fotografică a lui Alexandru Tzigara-Samurcaș, Sala „Theodor Pallady”, Biblioteca Academiei Române, 4-13 mai 2022 (Ramona Caramelea), p. 228

Colocviul Durată românească. Libertate și conștiinţă, Mănăstirea Putna, 20–24 august 2022 (Cristina Cojocaru), p. 233

Expoziţia Cela Neamţu, Desene din spatele firelor, București, Biblioteca Academiei Române, 29 iunie – 15 iulie 2022 (Raluca Partenie), p. 236

Expoziţia Costumul popular – simbol al identităţii naționale, București, Muzeul Militar Naţional „Regele Ferdinand I”, 24 iunie – 30 septembrie 2022 (Raluca Partenie), p. 242

Texte integrale | Full text articles

RECENZII

ALEXANDRU DAVIDIAN, Marin Gherasim, ediţie bilingvă română-engleză, București, Editura Vellant, 2019, 440 p. text + il. (Ioana Apostol), p. 247

POБEPT JAНКYЛОСКИ/ ROBERT JANKULOSKI, Манаки, приазна во сликиManaki, une histoire en imagesA Story in Pictures, Macedonian Centre for Photography, Skopje, 2017, 178 p. + il. (Adrian-Silvan Ionescu), p. 254 

Christian Fuhrmeister, Lia Lindner (Hg.), Transformationen der Moderne um 1900. Künstler aus Ungarn, Rumänien und Bulgarien in München, Dietmar Klinger Verlag, Passau, 2022. 312 p. + il.  (Corina Teacă), p. 256 

MIROSLAW PIOTR KRUK, Ikony XIV–XVI wieku w Muzeum Narodowym w Krakowie/ Icons from the 14th–16th Centuries in the National Museum in Krakow, 3 vol., Muzeum Narodowe w Krakowie/ The National Museum in Krakow, 2019 (Elisabeta Negrău), p. 257 

MONICA CROITORU-TONCIU, Alfred Popper, 1874–1946: (re)descoperirea unui arhitect, Simetria, București, 2022, 223 p. + il. (Ramona Caramelea), p. 259 

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DE LIBRIS
Buletin bibliografic  (V.B., A.S.I.)

 
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