RON TYLER
Karl Bodmer and the American West
Abstract
The artist Karl Bodmer, who accompanied the German explorer, naturalist, and ethnologist Prince Alexander Philipp Maximilian zu Wied-Neuwied, on a trip up the Missouri River in 1832–34 created one of the most important aesthetic and ethnological records that we have of the Indians of the North American plains. Bodmer’s superb watercolors were then reproduced in Maximilian’s book, Reise in dasinnere Nord-America in den Jahren 1832 bis 1834 (1839), two volumes plus atlas, which was translated and published in both French and English. Bodmer’s images were then widely copied by other artists and published in such disparate sources as Graham’s Magazine in the United States, Heinrich RudolfSchinz of Zurich in his Naturgeschichte und Abbildungen des Menschen der verschiedenen Rassen und Stamme nach den neuesten Entdeckungen und vorzuglichsten Originalien (3rd ed., 1845), and the Revista cientifica y literaria de Méjico (Méjico: El Museo Mejicano, 1845), to mention only a few, ultimately having a great influence on the iconography of the North American Plains Indians.
The Library of the Royal Palace in Bucharest held copies of both Maximilian’s impressive works, Reise nach Brasilien in den Jahren 1815 bis 1817 and Reise in das innere Nord-America in den Jahren 1832 bis 1834. After the communists took the power in 1948, after King Mihai I was compelled to abdicate in December 30, 1847, most of the books from the royal library were spread among different cultural institutions. The two volumes of Reise in das innere Nord-America, still wearing the royal cypher in gold on the leather cover, are now preserved at the Library of the Romanian Academy while the first volume of Reise nach Brasilien is in the library of the „G. Oprescu” Institute of Art History. (The whereabouts of the second volume is unknown.)
Keywords: Maximilian zu Wied, Karl Bodmer, American Indians, water colours, engravings
UWE SCHŐGL
Gustav Klimt in Contemporary Photographs
Abstract
The interrelationship between photography and painting as mutual sources of inspiration reached a new peak throughout Europe and in the USA in the fin-de-siècle period. The Jugendstil movement in Vienna and the new artistic approach to photography that propagated a modern visual language in newly-established studios and organisations (Pictorialism) also met with an extremely positive response in the Austrian capital.However, the most important representative of “Viennese Modernism”, Gustav Klimt (1862–1918), had only limited contact with photography, both in terms of its influence on his artistic oeuvre and Klimt’s influence on photography. This contribution approaches Gustav Klimt from a photo-historical perspective and questions the importance portrait photography had for the artist, his occasional influence on the medium and how his photographic image in the public sphere, as well as in private snapshots, from the period is to be considered.
Keywords: Portrait photography; Klimt; Jugendstil movement; studio photography
STEVE YATES
Proto Modern Photography Innovation and Beyond
Abstract
The first decades of the twentieth century redefined art and science across Europe and America to Asia. Individuals searched for revolutionary new forms of expression, meaning and knowledge, which helped usher in the future of the modern era. Photography played an integral role in the development of Modern Art by individual efforts of artists and critics. They explored the changing world with innovations while developing visual vocabularies beyond tradition. Like the inventions of photography in the preceding century, modern photography evolved through a formative experimental process. Including multidisciplinary approaches where no single philosophy or style prevailed. Forging new models. Expanding the autonomy of the medium as well as creating new relationships with other art forms, from painting, printmaking, sculpture and literature, to cinema, music, architecture and theatre. Correspondingly discovering abstract forms unrelated to realism. The transition into the modern era encouraged independent vision rather than conforming to past conventions or genre. Prototypes of modern photography share lessons about unlimited potentials, again in today’s transition that moves beyond the postmodern era.
Keywords: Modern Art; Visual vocabulary; Experimental process; Prototypes of modern photography.
REMUS NICULESCU
Constantin Lecca în Italia. După un jurnal de călătorie inedit
Résumé
Exposé fondé sur le journal inédit et jamais utilisé, du voyage du peintre Constantin Lecca en Italie, en 1845, qui est – après les Mémoires de Gheorghe Asachi – le plus ancien témoignage connu, laissé par un artiste Roumain à ce sujet. On y trouve de nombreuses précisions sur l’itinéraire suivi, sur les préférences artistiques de l’auteur, révélant, en général, son horizon intellectuel. Au récit du voyage, qui s’interrompt à Bologne, se trouve joint un chapitre sur les études faites par l’artiste dans un atelier privé à Rome, où il peignit trois compositons à sujets historiques (dont une, jusqu’à présent, inconnue), inspirées par les exploits et la mort héroïque du prince Michel le Brave, l’«Unificateur».
Les textes, assemblés autour de ce sujet, font part de la monographie restée inédite: Remus Niculescu, Constantin Lecca et le romantisme roumain, 1988, 330 p. texte.
Keywords: Constantin Lecca; Italy; Journal; Michael the Brave; Unknown composition
ADRIAN-SILVAN IONESCU
Un caiet de schiţe cu portrete militare de Constantin Lecca
Résumé
En 1830, après l’occupation des Principautés Roumaines par les troupes impériales russes, à la suite de la guerre russe-ottomane de 1827-28, l’administration étrangère a décidé d’offrir au pays une constitution appelée le Règlement Organique. Parmi d’autres institutions, cette constitution stipulait l’organisation de forces militaires destinées à sauvegarder les frontières du pays, à assurer le cordon sanitaire dans les zones limitrophes de l’Empire Ottoman (d’où, d’habitude, se propageaient les épidémies) et à faire le service de police à l’intérieur du pays. La constitution de ce noyau d’armée nationale a enflammé la population à tous les niveaux. Les jeunes se hâtent de s’enrôler et les degrés militaires sont accordés en fonction du rang nobiliaire qu’ils avaient eu auparavant : les boyards de premier rang, avec des fonctions importantes dans l’état, recevaient des degrés supérieurs, tandis que ceux ayant des fonctions plus modestes, des degrés inférieurs.L’apparition des uniformes militaires dans les rues de Bucarest le 12 mai 1830 a produit une grande satisfaction. Le poète Iancu Văcărescu a écrit une poésie en rythme de marche et le peintre Constantin Lecca a fait, une année plus tard, une suite de portraits des commandants les plus importants des deux principautés, la Valachie et la Moldavie. Ils ont été lithographiés. Récemment, j’ai étudié un carnet d’esquisses où étaient dessinés ces portraits et où il y avait également ceux d’autres prélats ou civils célèbres, en vue d’être lithographiés. En comparant le croquis avec l’œuvre finie, on observe, dans quelques cas, certaines différences. Nous avons été en mesure d’identifier l’esquisse d’un portrait en huile de Constantin Cantacuzino, grand aga (chef de police) et, plus tard, caimacam (suppléant du prince) qui a été longtemps exposé au Musée National d’Art, sans que l’auteur de la peinture soit connu. Dans ce carnet il y a, également, d’autres portraits de militaires qui n’ont pas été lithographiés : quelques officiers instructeurs russes, une dame d’élite, un prélat et quelques civils, une scène de combat et une image de l’église Curtea de Argeş.
Grâce à ce carnet d’esquisses, plusieurs personnalités oubliées de l’armée roumaine en formation ont regagné leur visage et leur allure martiale.
Keywords: Organic Regulations, military portraits, Constantin Lecca, drawings, lithographs.
MIHAI SORIN RĂDULESCU
În jurul genealogiei lui Barbu Brezianu (II)
Résumé
L’article présente l’ascendance du feu historien de l’art et poète Barbu Brezianu (1909–2008), petit-fils du commandant Eftimie Ulescu, participant à la Guerre d’Indépendance de 1877–1878, et arrière-petit-fils du colonel Istrate Sămeşescu, ministre de la Guerre en 1862. Par les femmes, Barbu Brezianu descendait des familles Hinna, Ulescu, Grădişteanu (du district de Buzău, une autre famille que celle originaire du village de Grădiştea, au sud de Bucarest) et Bosianu. Ses ancêtres étaient pour la plupart des Roumains, mais il y avait également des Grecs dans son ascendance.
La filiation de la famille Brezianu remonte au «polcovnic» (colonel) Constantin Brezianu, de Fefelei (aujourd’hui englobé dans la ville de Mizil, dans le district de Prahova). Son fils, Mareş Brezianu, a eu à son tour comme fils Vasile Mareş Brezianu, grand-père du côté paternel de l’historien de l’art Barbu Brezianu. Une autre branche intéressante de la famille Brezianu descendait du «pitar» Iancu Brezianu, un autre fils de Mareş Brezianu.
Sa première épouse, Adina Assan, était la fille de Basil G. Assan, l’un des héritiers du moulin à vapeurs Assan de Bucarest, voyageur autour du monde et publiciste. Sa seconde épouse, Irina Fortunescu, était la nièce du professeur C.D. Fortunescu, l’un des fondateurs de la prestigieuse revue «Arhivele Olteniei».
Keywords: Brezianu, Ulescu, Sămeşescu, Hinna, Bosianu, Assan, genealogy, family, art historian, Brâncuşi.
ECATERINA CINCHEZA-BUCULEI
Pictura exonartexului bisericii mănăstirii Voroneţ
Portretul în secolul al XIX-lea românesc, BAR, 7–21 mai 2015 (Adrian-Silvan Ionescu), p. 215
Salt and Silver. Early Photography 1840-1860, Tate Britain, Londra, 25 februarie – 7 iunie 2015 (Adrian-Silvan Ionescu), p. 222
Napoleon şi Parisul. Visele unei capitale, Carnavalet, Paris, 8 aprilie – 30 august 2015 (Adrian-Silvan Ionescu), p. 228
Arta actorului prin arta fotografiei: Matei Millo văzut de Carol Szathmari, BNR, 15 ianuarie – 15 februarie 2015 (Adrian-Silvan Ionescu), p. 232
Retrospectiva George Ştefănescu-Râmnic: discreta frumuseţe, Muzeul Naţional al Satului „Dimitrie Gusti”, 6 noiembrie – 20 decembrie 2014 (Adrian-Silvan Ionescu), p. 235
Conferinţa Internaţională pentru doctoranzi şi post-doctoranzi: Crossroads: East and West. Cultural Contacts, Transfers and Exchange Between East and West in the Mediterranean, Split, 17–19 septembrie 2015 (Iuliana Damian), p. 238
Vizita profesorului Steve Yates la Bucureşti (Adrian-Silvan Ionescu), p. 239
„Întâlnirile de miercuri”, 25 februarie 2015, Institutul de Istoria Artei „G. Oprescu” al Academiei Române – dr. Manuela Cernat, Elena Văcărescu și filmul; dr. Ruxanda Beldiman, Reședința de vară a tsarilor Bulgariei de la Euxinograd. Însemnări pe marginea unor cercetări de arhivă (Alin Ciupală), p. 242
150 de ani de învăţământ artistic naţional, coord. Adrian-Silvan Ionescu (recenzie de Cristina Cojocaru), p. 245
VICTOR IERONIM STOICHIŢĂ, Cum se savurează un tablou și alte studii de istoria artei (recenzie de Cosmin Ungureanu), p. 248
ADRIAN-SILVAN IONESCU, Războiul cel Mare. Fotografia pe frontul românesc, 1916-1919 (recenzie de Adriana Dumitran), p. 251
ANAMARIA SMIGELSKI, Gustul, mirosul şi amintirea și Mai de ieri, mai de departe...: amintiri de călătorie (recenzii de Adrian Guţă), p. 254
Dalmatia and Mediterranean: Portable Archeology and the Poetics of Influence, ed. by Alina Payne (recenzie de Iuliana Damian), p. 255
PAUL REZEANU, Brâncuşi. Ultimul Dac. Trei capitole din viaţă (recenzie de Virginia Barbu), p. 256
Portretul în secolul al XIX-lea românesc, catalog, coordonator: Cătălina Macovei (recenzie de Corina Teacă), p. 258
IRIS EDENHEISER, ASTRID NIELSEN (ed.), Tecumseh, Keokuk, Black Hawk Indianerbildnisse in Zeiten von Verträgen und Verttreibung/Portrayals of Native Americans in Times of Treaties and Removal (recenzie de Adrian-Silvan Ionescu), p. 258
DAN PĂCURARIU, Arcul stilistic renascentist al arhitecturii franceze (recenzie de Dana Jenei), p. 260
SORIN IFTIMI, Vechile blazoane vorbesc. Obiecte din colecţiile ieşene (recenzie de Alin Ciupală), p. 262
De libris. Buletin bibliografic 2010–2015 (VB, ASI), p. 263
Ars Transsilvaniae XXIV/2014 (recenzie de Dana Jenei), p. 267
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DAN NASTA (6 ianuarie 1919 – 15 septembrie 2015) (autor: Adrian-Silvan Ionescu), p. 271
ALEKSANDĂR IANAKIEV (1955–2015) (autor: Adrian-Silvan Ionescu), p. 277
Omagiu unui istoric de film bulgar: ALEKSANDĂR IANAKIEV ((autor: Maran Țuțui), p. 279
